Top 11 des voyages aventure en solo (expérience personnelle)
Pourquoi voyager seul peut tout changer
Je ne sais pas vous, mais moi, j’ai longtemps cru que voyager seule, c’était un truc un peu triste. Genre la fille perdue avec son sac à dos, à errer dans des rues inconnues. Et puis, un jour, j’en ai eu marre d’attendre que les autres soient dispos. Je suis partie. Juste comme ça. C’était pas prévu, c’était pas hyper bien organisé (bon, j’avais quand même mon passeport hein), mais ça a changé quelque chose. En fait, ça a tout changé.
Voyager seule, ce n’est pas fuir. C’est se retrouver. Ou se découvrir. Ou juste s’ennuyer autrement, dans un autre décor. Parfois c’est magique, parfois c’est nul. Mais au moins, c’est à soi.
Et franchement, aujourd’hui, je ne peux plus m’en passer. Alors si vous aussi, vous sentez ce petit frisson dans le ventre à l’idée de partir seul, voici 10 aventures qui m’ont marquée ou qui sont sur ma (longue) liste.
Partir seule dans le désert au Maroc : le silence qui fait du bien
Dormir sous les étoiles, c’est cliché mais vrai
Je vais être honnête : je ne suis pas hyper fan de la chaleur. Mais il y avait quelque chose dans l’idée de traverser les dunes à dos de dromadaire qui m’attirait. Le désert du Sahara, côté marocain, c’est le genre de paysage qui vous remet à votre place. Gigantesque, silencieux, presque trop beau pour être vrai.
La nuit, on dort dans des camps berbères. Enfin, "on dort"… entre le froid (oui, il fait froid la nuit !) et les étoiles qui vous empêchent de fermer l’œil tellement elles brillent, c’est une expérience. Mais une bonne. Une vraie.
Une aventure guidée mais profondément intérieure
Ce que je n’avais pas prévu, c’est que marcher plusieurs heures dans le sable, ça rend très philosophique. On se tait, on pense, on sue aussi. Et les autres voyageurs ? Il y a une sorte de respect naturel qui se crée. Personne ne joue un rôle ici. Et franchement, ça fait du bien.
Petites galères de sable et grands moments de calme
Bon, petit conseil : prenez des lingettes. Et oubliez les cheveux propres pendant quelques jours. Mais à part ça, c’est une aventure assez douce finalement. Le genre d’expérience qui ne vous secoue pas violemment, mais qui laisse des traces profondes. Le sable dans les chaussures et les souvenirs dans la tête.
Circuit aventure Bali 🌺 : entre rizières, temples et sourires
Le groupe, le guide, les rencontres (et le choc du jour 1)
Bali, c’était un pari. J’hésitais. Peur que ce soit trop touristique, trop "Instagram". Mais on m’a recommandé un circuit aventure organisé, en petit groupe. Premier soir à l’hôtel, tout le monde a l’air crevé. On s’est à peine dit bonjour. Et le lendemain, direct levées à 7h pour une rando… comment dire… un peu raide.
Et pourtant, au bout de deux jours, j’avais l’impression de connaître ces gens depuis des semaines. Le guide local, Putu, était incroyable (j’ai encore son rire en tête). Et ce mélange de paysages fous et de moments partagés… c’est ce qui rend le voyage unique.
Spiritualité, surf et moments perchés
À Bali, j’ai essayé le surf (raté), la méditation (mieux), et mangé des trucs dont je n’ai jamais su le nom (ça piquait un peu). Ce que j’ai adoré, c’est cette ambiance paisible. Même quand on est crevé, y a une sorte de douceur qui vous entoure. Les temples, les offrandes, les chants… on ne comprend pas toujours, mais on ressent.
Les détails qui rendent ce voyage inoubliable
Un soir, on a pique-niqué dans une rizière. Juste nous, des lucioles et le bruit des grenouilles. Un autre jour, on s’est perdues sur un chemin en scooter. J’ai cru qu’on allait jamais retrouver la route. Et pourtant, c’est ce genre de petites galères qui font les meilleures anecdotes.
Sri Lanka 🌴 : l’île qui mélange tout (et ça fonctionne)
Entre montagnes et plages, le cœur balance
Alors déjà, gros point fort du Sri Lanka : la variété. En une seule journée, on peut grimper au sommet d’un rocher mythique (coucou Sigiriya), se baigner dans une cascade et finir les pieds dans l’océan. C’est compact, mais hyper dense. Il faut aimer bouger, hein. Mais justement, pour un voyage en solo, c’est top : on ne s’ennuie jamais.
Perso, j’ai alterné entre randos tranquilles dans les plantations de thé, et moments plus contemplatifs dans les temples bouddhistes. On m’avait dit que c’était spirituel… je confirme. Même si, à vrai dire, j’ai surtout été touchée par la gentillesse des gens.
Éléphants, curry, train mythique : les trucs qu’on retient
Il y a ce fameux train bleu qui traverse les montagnes. Je l’ai pris entre Ella et Kandy. Les portes sont ouvertes, le vent dans les cheveux (et parfois un peu de poussière aussi), les paysages de dingue… j’ai passé le trajet à parler avec une grand-mère sri-lankaise qui m’a offert un bonbon au gingembre. Pas compris un mot, mais le sourire faisait tout passer.
Et les éléphants. Alors, gros sujet. Y en a partout sur les panneaux, les souvenirs… mais je conseille de bien choisir les endroits éthiques. Pas de balade sur le dos, hein. Mais observer un troupeau au bord d’un lac, ça, oui. C’est magique.
Pourquoi le Sri Lanka marque vraiment les esprits
Ce que j’ai ressenti là-bas, c’est une sorte de sérénité. Même quand ça bouge, y a une paix. C’est dur à expliquer. Peut-être que c’est l’encens dans les temples, les chants au petit matin… ou juste l’équilibre entre nature et culture. Franchement, ça fait du bien.
Costa Rica 🌿 : la nature dans tous ses états
Dormir dans la jungle, crier de joie ou de peur ?
Bon, j’ai eu peur. Voilà, c’est dit. La première nuit dans un lodge au milieu de la jungle, j’ai entendu des bruits bizarres. Genre vraiment bizarres. J’étais seule dans une cabane, avec juste une moustiquaire entre moi et la faune locale. Mais après… j’ai adoré. On s’habitue. Et puis, se réveiller avec le chant des toucans, c’est mieux qu’un réveil iPhone.
Volcan, singes, surf et pluie tropicale
Il y a quelque chose de vivant partout au Costa Rica. Le volcan Arenal fume au loin, les singes capucins vous regardent de travers depuis les arbres, les plages sont idéales pour le surf (j’ai tenté à nouveau… toujours pas douée). Et la pluie. Ah oui. Préparez-vous à être trempé·e. Mais c’est pas grave. On s’en fout, on est en voyage.
Une énergie particulière (et des baskets mouillées en permanence)
Le Costa Rica, c’est vert. C’est humide. C’est joyeux. Y a ce fameux slogan "Pura Vida" que tout le monde vous dit. Au début, on trouve ça un peu kitsch. Puis on se surprend à le répéter, comme si on comprenait. Je crois que c’est ça le pouvoir de ce pays : il vous contamine gentiment avec son bonheur.
Sénégal 🏞️ : chaleur humaine et découvertes inattendues
Dépaysement sans choc culturel brutal
Le Sénégal, c’est l’Afrique de l’Ouest avec une douceur d’accueil incroyable. J’avais un peu d’appréhension. Est-ce que je vais savoir me comporter ? Est-ce que ce sera trop ? Trop chaud, trop fort, trop… je sais pas. Mais en fait, j’ai été tout de suite mise à l’aise. Les gens vous parlent, vous sourient, vous taquinent. Et on mange bien ! (Attention au piment quand même.)
Entre traditions et modernité, un équilibre unique
J’ai adoré passer du village de pêcheurs à une ville comme Saint-Louis, où les couleurs explosent. On a fait un atelier batik un après-midi, et j’ai fini avec les mains bleues pendant deux jours. Aucun regret.
Et il y a ces marchés bruyants, les pirogues colorées, les enfants qui dansent pour un rien. Ça bouge, ça vit, et pourtant on sent une force tranquille.
Anecdotes et fous rires autour du lac rose
Le lac Retba, dit "lac rose", c’est… surprenant. Déjà, la couleur change selon la lumière. Et puis, on flotte dedans ! Genre vraiment. Je rigolais toute seule en essayant de nager. On dirait une piscine magique. J’en garde un souvenir absurde mais merveilleux.
Amazonie 🌳 : l’aventure brute (et un peu humide)
Dormir en hamac au son des grenouilles géantes
Franchement, ce n'est pas pour les douillettes. L’Amazonie, c’est pas une carte postale. C’est brut. C’est vivant. C’est moite. On a dormi en hamac, avec moustiquaire intégrée. Et la nuit, les bruits… entre les insectes géants, les singes au loin, et une fois un caïman pas très loin de notre barque, j’ai eu droit à mon shoot d’adrénaline.
Rencontres animales… pas toujours prévues
Je vous jure que j’ai vu une tarentule de la taille de ma main. Et j’ai (presque) pas crié. Mais au-delà de ça, on a vu des aras, des dauphins roses (oui, ça existe), et même une loutre géante. C’est un peu Jurassic Park, mais en vrai.
Ce que j’ai appris à faire là-bas (et que je n’aurais jamais imaginé)
J’ai appris à pêcher des piranhas. Avec un fil et un bout de viande. Et j’ai appris à cuisiner des bananes vertes à peu près de dix façons différentes. Surtout, j’ai appris à écouter. À ralentir. À regarder autrement. Et à me taire, parfois.
Inde du Nord 🕌 : un choc sensoriel (et émotionnel)
Entre fascination et fatigue, l’équilibre est fragile
Alors là… attention. L’Inde, on ne la visite pas. Elle vous traverse. J’ai mis deux jours à m’en remettre en arrivant. Tout est fort. Les odeurs, les couleurs, les klaxons, les regards. Mais on s’y fait. Et ensuite, on devient accro.
J’ai fait un circuit du Rajasthan, en passant par Jaipur, Jodhpur, Pushkar. Chaque ville a son caractère. J’ai eu un coup de cœur pour Udaipur, ses lacs, son ambiance calme au coucher du soleil. Et puis il y a les vaches. Partout. Mais genre, PARTOUT.
Spiritualité, chaos et beauté dans un même regard
On m’avait dit : “prépare-toi à être bousculée”. Ce n’était pas exagéré. Mais à chaque chaos, une perle. Un sourire. Un temple. Une cérémonie. J’ai pleuré en écoutant un chant hindou au bord du Gange. C’était inattendu. Et nécessaire, je crois.
Une aventure qui change la façon de voir le monde
Ce que j’ai ramené d’Inde, ce n’est pas juste un sari et des épices. C’est une nouvelle patience. Une capacité à laisser couler. À prendre du recul. À voir le beau dans le désordre. Franchement, tout le monde devrait y aller une fois dans sa vie.
Thaïlande 🏝️ : pas que des plages (même si elles sont dingues)
Trek dans le nord, temples et papayes vertes
Ce qu’on ne dit pas assez, c’est que la Thaïlande ne se limite pas à ses plages (bon ok, elles sont incroyables). Mais le nord… wow. Chiang Mai, Chiang Rai, les montagnes. J’ai fait un trek de deux jours, dormi dans un petit village, mangé du riz gluant avec les doigts et papoté avec une grand-mère pendant qu’elle tissait. Le bonheur.
Pourquoi c’est parfait pour un premier voyage solo
C’est simple, accueillant, sécurisé. Les gens sont aidants sans être intrusifs. La nourriture est incroyable (même si parfois très piquante), les paysages variés, les transports pratiques. Bref, pour une première fois en solo, c’est une évidence.
Une ambiance à la fois zen et ultra vivante
Je me souviens d’une journée à Pai. Je ne faisais rien, juste lire dans un hamac, avec une noix de coco fraîche et une vue sur les rizières. Et le soir, j’étais dans un bar à écouter de la musique live. C’est cette balance-là qui fait que la Thaïlande reste dans le cœur.
Madagascar 🦎 : terre rouge, sourires et imprévus
Nature brute, routes chaotiques et villages suspendus
Madagascar, c’est une aventure dans tous les sens. Les routes ? Un défi. Mais les paysages ? À couper le souffle. Forêts, plages, montagnes, baobabs. Je n'ai jamais vu une telle diversité. Et puis cette terre rouge, partout. Ça colle aux chaussures, mais c’est beau.
Entre lémuriens et baobabs, des rencontres inoubliables
Les lémuriens sont les vraies stars. On en voit dans les réserves, mais aussi en liberté. Et les enfants ! Ils courent vers vous en criant “Bonjour vazaha !” avec un sourire immense. On échange des regards, des jeux, parfois des chansons. Pas besoin de parler la même langue.
Ce que la lenteur malgache m’a appris
Là-bas, rien ne va vite. Et c’est dur, au début. Mais j’ai appris à lâcher prise. À ne pas m’énerver parce que le taxi-brousse met 2h de plus. À apprécier le moment. Et ça, c’est précieux.
Islande ❄️ : froid dehors, feu dedans
Road trip solo sur fond de paysages lunaires
Je voulais un truc différent. J’ai eu de la glace, du vent, du noir et blanc partout. L’Islande, c’est un peu comme marcher sur une autre planète. J’ai loué une voiture et j’ai fait le tour de l’île en une dizaine de jours. Seule. Avec des podcasts et des sandwiches au skyr.
Bains chauds, solitude glacée et aurores boréales
Chaque jour, une découverte : une cascade géante, un champ de lave, un glacier. Et le soir, les bains chauds. Mon préféré ? Celui de Myvatn. Pas trop de monde, une vue de fou. Et une fois, j’ai vu une aurore boréale en sortant de l’eau. Je tremblais (de froid et d’émotion).
Un voyage où on apprend à s’écouter pour de vrai
L’Islande m’a obligée à faire face à moi-même. Il n’y avait rien pour me distraire. Juste moi, le vent, la route. Et parfois, c’est ça qu’il faut. Se reconnecter. Ou juste respirer.
Cuba : rythmes, vieilles voitures et belles surprises
Entre salsa improvisée et discussions en terrasse
Cuba, c’est vivant. C’est spontané. J’ai dansé dans la rue sans savoir danser. Un vieux monsieur m’a montré trois pas et hop, j’étais emportée. À La Havane, on vit dehors. Les gens parlent fort, rient, chantent. On se sent aspirées par l’énergie.
Liberté, débrouille et chaleur humaine
J’ai dormi chez l’habitant, mangé du riz aux haricots et bu du rhum dans des verres douteux. Mais j’ai aussi eu des conversations profondes sur la vie, l’amour, la politique. Les Cubains sont durs et tendres à la fois. Et incroyablement résilients.
Pourquoi ce n’est pas un voyage comme les autres
On repart de Cuba un peu différent·e. Peut-être à cause des contrastes. Peut-être à cause du rythme lent. Ou juste parce que là-bas, tout est intense. Même les silences.
Sortie douce : partir seule, mais pas sans souvenirs
Il y a ce moment étrange, au retour. Le décalage. L’envie de repartir. On se dit qu’on va tout oublier, mais non. Ça reste. Les sensations, les couleurs, les odeurs. Même les galères deviennent des anecdotes qu’on raconte avec le sourire.
Voyager seule, ce n’est pas juste cocher une case. C’est se prouver qu’on peut. Qu’on ose. Qu’on est capable d’aimer être avec soi-même. Et franchement… ça change tout.
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